• Orchestre de Chambre Presse 2010

    Sarre-Union / Orchestre de chambre de Sélestat

     

    Soirée remarquable au Temple réformé

     

    Claudia Reggio et Magali Lesny Rith, les solistes.

     

     

    L'orchestre de chambre de Sélestat a donné un très agréable concert de l'avent au Temple réformé samedi. Une quarantaine de mélomanes étaient venus assister à cette prestation musicale gratuite qui leur offrait de nombreuses facettes de la musique classique.

     Le concert a eu lieu sous la direction de Bruno Soucaille: il n'est pas seulement l'actuel directeur de l'école de musique de Sélestat, mais aussi dirigeant de l'orchestre de chambre de la ville et de l'ensemble d'instruments nommé «Harmonie 90». En outre, il se produit en concert régulièrement en tant qu'organiste et claveciniste.

    La puissance et l'élégance
de la musique

     Samedi soir, des jeunes et des adultes étaient présents pour écouter le jeu virtuose des violons, alti, violoncelles, d'une contrebasse et des plusieurs instruments à vent. La formation se compose des quelque 20 musiciens âgés de 12 à 80 ans.
 La représentation a débuté avec la Suite dans le style ancien Holberg's Zeit, une oeuvre écrite par le compositeur norvégien Edvard Grieg, notamment connu pour la musique de scène Peer Gynt. 
 La suite Holberg a été interprétée magistralement par l'orchestre de chambre de Sélestat. Dès les premières notes, le Temple réformé était envahi par la puissance et l'élégance de la musique. Les mélomanes ont ensuite eu le plaisir d'apprécier les Danses roumaines de Bela Bartok, invitant les auditeurs à un voyage musical dans ce pays européen de l'Est.
 Les Danses roumaines sont des courtes pièces qui transportent le public dans un monde musical de couleur et de rythmes variés. Le caractère vivant et joyeux fut particulièrement mis en valeur par les instruments à vent.
 Après une petite pause, le concert s'est poursuivi avec le Concerto en sol M pour deux flûtes traversières et orchestre de Domenico Cimarosa. Magali Lesny Roth et Claudia Reggio ont interprété brillamment les parties solistes.
 Les deux musiciennes ont surpris le public par leur jeu précis et nuancé. On avait même l'impression que leurs flûtes entraient dans un dialogue composé de questions et de réponses. Des variations au niveau du volume conféraient à cette pièce une richesse de contraste.

    Vers un final intensif
et dynamique

     L'orchestre a soutenu les deux solistes en reprenant les thèmes musicaux. La soirée s'est terminé avec Rikudim, quatre danses écrites par Jan Van der Roost, un compositeur contemporain belge qui a trouvé son inspiration pour cette pièce dans la musique traditionnelle juive. Après un début plutôt modéré, la musique se dirigeait progressivement vers un final intensif et dynamique 
 Le public a applaudi longuement cette prestation remarquable de presque une heure et demie qui aurait mérité davantage d'auditeurs.

     

    An. H.

     

    © Dernières Nouvelles D'alsace, Lundi 22 Novembre 2010. - Tous droits de reproduction réservés

     


  • Commentaires

    Aucun commentaire pour le moment

    Suivre le flux RSS des commentaires


    Ajouter un commentaire

    Nom / Pseudo :

    E-mail (facultatif) :

    Site Web (facultatif) :

    Commentaire :